Aux sons de Clisson

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Rouge brique et ciel d’azur

ℑl y a ces cyprès, ces tuiles et ces oliviers. De si près, il y a ce château en ruine, ces loggias et ces ruelles pavées. De là-haut, une glycine, une villa, des terrasses et des fanions hissés. Sous les halles, on s’enivre, se prélasse, se muscade à l’ombre du colombier carré. Plus en bas, sous les ponts, les chaussées, la Sèvre coule, à chaudes larmes, en est saoule, en son âme, l’Héloïse esseulée. De sa grotte, on y voit, l’acacias, le platane, le soleil qui rougeoie qui se fane, qui se frotte au clocher. En vallée, les pins par le sol se côtoient aux saules qui se pleurent jusqu’aux toits jusqu’à l’heure de la Trinité. Du sentier, aux moulins, Notre Dame fait de l’oeil à Lemot qui construit, ses jardins, ces hameaux, ces tilleuls en allées. Des chemins escarpés, on s’échappe des échoppes, et on grimpe jusqu’aux porches, jusqu’aux portes, de l’Antiquité. Tivoli l’inspirante, l’Italie foisonnante, Crucy depuis Nantes s’en dessine de gaieté.
Clisson, Clisson. Il y a chez toi ce romantisme à la Châteaubriand et cette Italie qui se conte en toscan. Il y a chez toi ces paysages d’antan et cette nature ren contrée au présent. Il y a chez toi cette peinture de couleurs, cette peinture de l’instant, cette Italie au coeur et ce Nantes que j’aime tant.

Prose rédigée en août 2017

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Illustration © Anne-Sophie Loret – Clisson la Belle
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